Les maisons
rurales de Dordogne ont été principalement construites ou reconstruites entre
1750 et 1900. Chaque bâtisse reflète le statut socio-économique de son
propriétaire durant cette période.
1.
La « borderie » du paysan
périgourdin sans terre, était une petite maison rectangulaire à pièce unique,
isolée sur un bout de terrain loué à un gros propriétaire. Cette habitation n’avait
aucune dépendance, le « bordier » travaillant la terre pour le
propriétaire, avec les instruments et les attelages de celui-ci.
2.
La « longère » comprenait une
étable ou une grange en plus de la pièce d'habitation, en continuité sous un
seul et même toit. Cette habitation, toujours
présente et très recherchée en Dordogne, était entourée d’un terrain de 5 à 10 Hectares. Toutes les ouvertures donnaient sur le même
côté de la longère.
3.
La
maison du petit polyculteur ou du petit vigneron était une habitation à étage. On accédait à cet étage par un escalier
extérieur, qui pouvait être couvert par une sorte d’auvent soutenu par des poteaux
ou des piliers. Le rez-de-chaussée servait de réserve ou de cellier. Pour les artisans
et les commerçants périgourdins, le rez-de-chaussée faisait office d’atelier ou
de magasin. Si des dépendances
venaient s’y ajouter (grange, étable, fournil, porcherie, etc.), il pouvait
aussi y avoir une cour ouverte ou fermée.
4.
La
maison du gros propriétaire ou « maison
de maître », reflétait une architecture urbaine, à la façade symétrique,
généralement à un ou deux étages. Ce domaine
était parfois accompagné de bâtiments agricoles et de logements destinés au
fermier qui travaillait pour le propriétaire, à proximité de la maison
principale.
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